Informations écourtées

Les informations écourtées dans la partie inférieure des panneaux vous donnent un aperçu des informations sur cet endroit.
La carte du haut se trouve sur chaque panneau. L’endroit respectif est marqué par un point rouge.

1. Le pont de la mairie

Autrefois les paysans nommaient la Büchelbergstraße la „Galopp“ ou le „Rennweg“ (champ de course) parce que, d’ici, leurs charettes pouvaient traverser, à grande vitesse, cette partie peu profonde de la Pfinz et continuer en direction de la mairie. En 1831 le service de santé rappella que, en raison du refroidissement rapide, les chevaux surchauffés pouvaient facilement tomber malades. C’est pourquoi et, naturellement, pour faciliter la circulation et pour se protéger des crues on y bâtit un pont en 1840. Bien qu’il restât intact jusqu’à la fin de la guerre, on le fit sauter le 3 avril 1945.

2. L’auberge du Pot et Nikolaus von Nidda

Au 17 ième et au 18 ième siècle il y avait de nombreuses auberges à Grötzingen. Parmi elles il y avait aussi „le Pot“, bâti en 1632, qui se trouvait ici sur l’actuelle place Nidda. Le nom de la place renvoie à un des ses aubergistes, Johann Nikolaus von Nidda, qui avait gagné richesse et prestige au village. Après la seconde guerre mondiale, seule l’ancienne entrée avec le grand arc subsiste encore à un autre endroit de la place. La photo du haut montre l’ancien cours de la Pfinz.

3. Le moulin de la Pfinz sur la place Nidda

Le nombre relativement élevé de quatre moulins à l’intérieur du village montre l’importance de Grötzingen en tant que propriété du monastère de Weißenburg. Le moulin de la Pfinz, rappelé par une meule et deux pierres taillées devant et à côté du numéro 8 de la Mühlstraße, se trouvait là où le Mühlgraben se jetait dans la Pfinz. A partir de 1907 et pour un certain temps, l’ancien moulin à céréales produisait même l‘électricité pour “le Pot” avant d’être détruit par un incendie en 1930.
On peut imaginer l’importance de la propriété en regardant les photos.

4. La ruelle de la mairie

Dans les villages du Moyen Âge il y avait des ruelles qui liaient les grandes rues pour faciliter aux habitants le travail de chercher l’eau aux puits publics. Au cours du temps, elles ont souvent disparu à cause de l’urbanisation ou, comme ici, à cause des destructions pendant la deuxième guerre mondiale. Une partie des bâtiments qu’on voit à gauche sur la photo du haut et les bâtiments de ce côté ont pu être conservés, tandis que le côté droit a disparu faisant place à la rue actuelle.

5. Les Juifs à Grötzingen

Au 19 ième siècle, il y avait à Grötzingen une communauté juive grandissante qui possédait une petite synagogue où venaient aussi les juifs de Durlach. Le modeste bâtiment de 1798 put être agrandi 100 ans après. Comme la plupart des synagogues elle devint pourtant victime de la nuit des pogroms. Aujourd’hui encore, il y a le cimetière, aménagé en 1905, dans le quartier Hälden (photo du bas). Ce cimetière terminé, les Juifs n’étaient plus obligés d’aller au cimetière d’Obergrombach où on enterrait les morts depuis le 17 ième siècle.

6. Au bord de la Pfinz et du fossé du moulin

Jusqu’au 20 ième siècle, la rivière de la Pfinz a déterminé le caractère du centre de Grötzingen. Au nord de l’actuelle place Nidda, elle coulait vers l’ouest, en longeant l’ancienne maison de commerce juive Sinauer & Veith qui, après l’expropriation par les nazis, est devenue la mairie 2. Des ruelles la longeaient et de simples passerelles permettaient de la traverser.
La photo du bas montre le fossé du moulin et l’ancienne usine Garantol à gauche et les maisons de l’actuelle rue “An der Pfinz”.

7. La rue du moulin

Jusqu‘à la correction de la Pfinz les habitants de Grötzingen vivaient avec les crues et leur force dévastatrice. De larges cours d’eau coulaient à travers le village et ne laissaient que peu de place aux déplacements qui s’arrêtaient totalement en cas d’inondations. Lors de la dernière crue en 1931, le vieux bâtiment du moulin avait déjà été détruit par un incendie et peu de parties avaient été reconstruites. ( Voir photo du haut. Le moulin se trouvait du côté droit, le petit mur en pierre appartenait à l’ancienne aire du moulin déjá démolie. )

8. De l’auberge au lieu de culte

En 1632, l’aubergiste Knobloch bâtit l’auberge du Pot à l’endroit de l‘actuelle place Nidda. Les clients de cette magnifique propriété au centre du village étaient si nombreux qu’elle fut agrandie et élargie plusieurs fois. Finalement l’inflation des années 1920 ne s’arrêta pas là, le terrain fut vendu et en 1922, la communauté méthodiste reprit les bâtiments et le terrain. En 1944, la maison fut détruite dans un bombardement et la communauté était de nouveau sans toit. En 1951 elle érigea une nouvelle chapelle , la chapelle du Christ, dans le jardin de l’ancienne auberge.

9. Le canal (Floßbrücke)

Au 17 ième et au 18 ième siecles, les carrières dans le nord et le sud du village fournissaient en grande partie les matériaux de construction pour les villes de Durlach et de Karlsruhe. A partir de 1699, le transport se faisait sur l’eau, au détriment des paysans qui , pendant l’hiver, avaient transporté les pierres sur des charettes, ayant ainsi une autre source de revenus. Ici se séparaient la Pfinz et le Floßgraben dont le cours correspond à peu près à la Pfinz corrigée. En suivant le cours de la rivière on peut voir le pont du Floßgraben qui, au cours du temps, fut remplacé par un pont en bois, puis en pierre et finalement en béton. (photo du haut).

10. Le pont de l’église

Depuis 1559, il y avait , entre l’actuelle Mühlstraße (rue du moulin) et la place Martin-Luther, un pont qui reliait le centre du village au quartier de l’église. Ce pont à deux arcades fut démoli lors du détournement de la Pfinz et remplacé par un pont en béton.
Sous le pont de l’église il y avait l’embranchement du Floßgraben qui recevait de l’eau par un barrage pour assurer la circulation des bâteaux en direction de Durlach et de Karlsruhe , même en temps de basses eaux.

11. La Pfinz détournée

En 1931, les habitants de Grötzingen étaient témoins des dernières crues où la Pfinz sortait largement de son lit. Trois années plus tard, on commença à construire un canal de dérivation et à rectifier le lit de la rivière. Les années de guerre retardaient ce travail au centre du village jusqu’en 1950, et ce ne fut qu’en 1958 qu’on acheva la dernière partie jusqu’à Berghausen. Mais comme on a beaucoup baissé le niveau de la rivière et construit de hauts murs en grès, l’ancien caractère du village avec une rivière et ses affluents serpentant à travers le centre a disparu. La Pfinz détournée suit le cours de l’ancien Floßgraben.

12. La rue Martin-Luther

Jusqu’au rattachement de Grötzingen à la ville de Karlsruhe, la rue Martin-Luther portait le nom de Wilhemstraße, en souvenir du Margrave Wilhelm qui donna à la commune cet ancien terrain de la cour. Au milieu du 19 ième siècle, la première gare de Grötzingen y fut inaugurée lors de la construction de la ligne de chemin de fer de Karlsruhe à Pforzheim.
Comme on peut voir sur la photo du bas (vue vers la place Martin-Luther) les rues et les voies ferrées étaient souvent inondées quand la Pfinz était en crue.
Dans les années 1980, les maisons au sud de la rue furent démolies.

13. La place Martin-Luther

Autrefois de grands tilleuls ombrageaient la place et la rue Martin-Luther. En 1930 déjà, lors d’une tempête violente, plusieurs arbres s’abattirent qu’il fallut enlever. Après cela, on profita en 1933 de l’occasion du 450 ième anniversaire de Martin Luther pour donner le nom du réformateur à l’ancienne place des Tilleuls et en son honneur on planta un chêne ( à la place du vieux tilleul). Après le rattachement administratif en 1974, on donna le nom du célèbre théologien à la rue voisine.

14. L’auberge de l’Ours

L’ancien pressoir de la ruelle de l’église devint une brasserie ouverte par Christof Hofmann en 1842. Plus de 30 années plus tard, son gendre Georg Appel agrandit la propriété et la baptisa l’auberge “À l’Ours”. En 1900 la brasserie Eglau de Durlach ajouta une salle, une terrasse et un jeu de quilles le long de la rue du chemin de fer.
Les deux guerres mondiales changèrent le destin de l’auberge. A partir de 1917, elle servit d’abord d‘ hôpital militaire; en 1920, la commune y fit construire des logements et finalement elle fut détruite lors d’un bombardement en 1944.

15. La rue de l’église

La rue de l‘église est probablement une de plus anciennes voies de communication du village et remonte aux premières colonies des Francs sur les deux rives de la Pfinz au 6 ième et au 7 ième siecle. Après que les deux colonies s’étaient réunies il y avait des bâtiments le long de la rue jusqu’à ce que le chemin de fer la coupe en deux. En raison de l’élargissement de la rue Augustenburg et de la construction du passage souterrain sous la voie ferrée, d’autres maisons furent démolies.
Sur les photos on voit le grand nombre de bâtiments qu’il y avait jusqu’au 20 ième siècle.

16. L’auberge du Cygne

Au début du 18 ième siècle, il y avait déjà l’auberge „Le Cygne“. Elle se trouvait pourtant un peu plus au sud, en haut de la rue de l’église. Transférée à l’actuel endroit l’auberge fut agrandie plusieurs fois au cours des années. D’abord, l’aubergiste de l’époque y fit construire l’imposante maison d’angle; ensuite on ajouta le jardin et une salle sur le côté ouest.
Tous ces bâtiments furent victimes des bombes dans la nuit du 24 avril 1944.

17. La maison Burst, 11 rue de l’église

Après la deuxième guerre mondiale on devait encore raser de nombreux bâtiments historiques pour améliorer les voies de communication ou pour créer une nouvelle infrastructure. Un de ces bâtiments était la maison Burst, dans la rue de l’église numéro 11. Après la perte de la Bärenhalle (salle des ours) qui, jusqu’à sa destruction dans la deuxième guerre mondiale, servait de gymnase aux élèves de Grötzingen, on dut la remplacer par un bâtiment moderne.
On garda le vieux porche en grès avec ses décorations et le mit au mur extérieur de l’école là où on entre dans la cour de récréation.

18. Le vieux cimetière

Dans le passé, il y avait de petits cimetières sur la place Laub et autour de l’église. Mais comme le village croissait et en raison des nombreux morts de la guerre de Trente Ans on aménagea un nouveau cimetière au nord-est de l’ancien cimetière. Finalement, il comprenait le terrain de l’actuelle cour de l’école, une partie du gymnase et de la piscine des années 1960. En 1924, il fut transféré aux confins du village; il ne reste que peu de pierres tombales sur le mur extérieur de l’église.
Les images montrent encore combien ce terrain, aujourd’hui couvert de bâtiments, était spacieux.

19. L’église protestante

Au haut Moyenne Âge déjà, il y avait une petite chapelle à la place de l’actuelle église protestante , et plus tard une église romane avec une tour au-dessus du choeur. Au 15 ième siècle, l’église fut rénovée et agrandie dans le style gothique et finalement achevée après la construction d’un clocher à l’ouest. Le crucifix d’un maître sud-allemand des années 1500 domine l’intérieur de l’église . Les peintures de l’arc du choeur de la même époque, plusieurs tombeaux et le triptyque moderne du peintre Helmut Lingg (de Grötzingen) font partie de la décoration. (L’auteur de ce texte: Dr. Peter Güß)

20. Le château d’Augusta

L’histoire du château d’Augusta, une propriété seigneuriale, remonte au 16 ième siècle. À cette époque, le margrave Christoph I fit transformer l’ancienne Pfründehaus (un bâtiment où on collectionnait les taxes) en un château de plaisance. En 1576, Karl II fit ériger le bâtiment à trois ailes tandis qu’ Augusta Maria qui, plus tard, lui donna son nom, le transforma et le rénova en 1699. A la fin du 19 ième siècle, Otto Fikentscher acheta le château et d’autres peintres de la colonie des artistes de Grötzingen y logèrent temporairement comme p. ex. Gustav Kampmann, Karl Biese et Franz Hein. Depuis 1978 et après une importante rénovation et la reconstruction des ailes, le château sert de résidence pour personnes âgées.

21. Le Grollenhof et le Luisenhof

La rue „Am Grollenberg“, un des chemins creux de Grötzingen, mène d’ici vers le Turmberg. Cette rue et le quartier du même nom sont nommés d’après la pierraille que les pluies jettent souvent des collines vers la vallée. Sur le côté se trouve l’ancien Luisenhof (la propriété de Louise) que Georg Kallmorgen, le frère du peintre Friedrich Kallmorgen, y fit bâtir en 1896 comme résidence d‘été pour lui-même et sa femme Luise. Après avoir été une auberge entre 1924 et 1951, la paroisse catholique l’acheta pour y établir une école maternelle. Le vieux bâtiment dut faire place à de nouveaux bâtiments dans les années 1960, 1980 et 2012.

22. La maison Krapp (la maison de garance)

En 1710, d’autres bâtiments pour la margrave Augusta Maria furent construits autour de son domicile de veuve, la Augustenburg. Parmi eux la Staigbrücke (le pont de la Staig) ainsi qu’un bâtiment pour les calèches et les étables qui, autrefois, se trouvaient ici. En 1778, 50 ans après sa mort, Friedrich et Ludwig, les fils du margrave, installèrent l’usine de garance de Durlach dans ces anciennes étables. Peu d’années plus tard, les bâtiments étaient déjà trop petits et l’approvisionnement en eau était aussi insuffisant. L’usine s’installa au bord de la Pfinz. Le vieux Krapphaus fut utilisé autrement et finalement, en 1962, il fut démoli.

23. L’église catholique

A Grötzingen, un village protestant depuis la réformation, une communauté catholique grandissante ne se forma qu’à la fin du 19 ième siècle. Dans les années après la première guerre mondiale, on devait se contenter de la villa Fritsche qui se trouvait à la place de l’actuel presbytère . Mais comme beaucoup d’ouvriers et de bourgeois de la résidence de Karlsruhe s’installèrent ici, l’église provisoire devint trop petite pour la paraoisse grandissante et, en 1931, on bâtit l’actuelle église de la Sainte-Croix. A la place de l’église provisoire on construisit le presbytère et une salle paroissiale.

24. La Patron (l’usine de cartouches)

A la fin du 19 ième siècle, l’usine d’armes et de munitions , une filiale de l’usine de cartouches allemande , s’installa ici dans le quartier Speitel. Pour assurer la sécurité de la population il n’était permis de stocker dans l’usine plus de cartouches que n’en contenaient deux wagons de chemin de fer. Arrêtée pour peu de temps en 1918, l’entreprise fut agrandie jusqu’à la deuxième guerre mondiale, mais le 24 avril 1944, l’usine fut presque totalement détruite lors d’une attaque aérienne. Reconstruite dans l’après-guerre et fonctionnant de nouveau depuis 1960 , l’usine fut fermée définitivement en 1972. Aujourd’hui il y a les nouveaux quartiers résidentiels des années 1970/1980.

25. Le pont Oberaus

En 1567 déjà, on parla ici d’une „passerelle vers le haut“, qui, devenue un pont en pierre depuis 1608, servait de passage aux bergers qui allaient du Laubplatz vers le Ringelberg et au transport du bois depuis Pforzheim à Leopoldshafen. Au 18 ième siècle, on avait agrandi le petit pont par trois arcades avant qu’il fût démoli en 1824 par de grandes crues. La nouvelle construction, terminée en peu de semaines, fut dynamitée à la fin de la deuxième guerre mondiale. On construisit d’abord un pont provisoire en bois, et, en 1952, on bâtit le pont actuel décoré de sentences qui se trouvaient autrefois au pont de la mairie; plus tard, on ajouta de la statue de saint Nepomuk , un don.

26. A la Poêle

Pendant longtemps, cette place et la Pfinz avaient deux fonctions . De l’autre côté de la rivière, l’eau était déversée dans le fossé du moulin pour assurer le fonctionnement du moulin à céréales sur la place Nidda. L’excédent en eau était reconduit dans la Pfinz par le barrage. A l’endroit dit Flözloch on pouvait , à partir de 1699, mettre à l’eau les bateaux pour le transport des pierres vers Durlach et plus tard vers Karlsruhe.
Les deux photos montrent la rivière avant le détournement.

27. Le long de la Pfinz

Pour les travaux quotidiens des femmes la rivière était aussi extrêmement nécessaire. Sur le terrain des supermarchés, les Feindhagwiesen d’autrefois, elles lavaient et blanchissaient leur linge. Dans la buanderie qui se trouvait au bord de la Pfinz entre le pont Oberaus et le double barrage (photo du haut), il y avait une roue à l’aide de laquelle un chien remontait l’eau de la rivière.
A côté de la blanchisserie, on construisit, vers 1900, une petite piscine pour les filles, une barraque en bois qui était ouverte d’un côté et avait des marches menant dans la Pfinz. Une toile qui était tendue jusqu’au milieu de la rivière devait protéger les filles contre des yeux curieux.

28. La petite ruelle (‘s Gässle)

Pendant longtemps, le Gässle qui , jusqu’au rattachement administratif à Karlsruhe, s’appellait Friedensstraße (rue de la paix) , était la limite est de Grötzingen. Plus haut, dans la Friedrichstraße, il y avait autrefois une porte qui séparait le village des prés de l’autre côté.
Le tableau, peint par Friedrich Kallmorgen en 1904, montre cette ruelle idyllique et la vie typique d’un village de cette époque. A droite, au puits, on voit les enfants qui y lavent les pots et les cuvettes qu’ils on emportés de chez eux. A gauche, on voit les oies qui avaient leurs pâturages devant la porte du village. Ce n’était qu’à partir de 1910 que les maisons de Grötzingen furent rattachées à la conduite d’eau.  

29. La cave à bière

Derrière cette porte close, il y a une glacière et une cave à bière. Ces caves étaient nombreuses, ici dans la Friedrichstraße, mais aussi sur la pente de l‘Augustenberg. Elles servaient à stocker et à tenir au frais la bière, comme ici celle de la brasserie Genter de Durlach. La glace qui y était stockée était coupée sur des prés destinés à cette fin et transportée dans les caves sur des charettes.
A Grünwinkel, une petite rue est toujours nommée “Sur les prés à glace”.

30. La place Laub

Autrefois, le marché proprement dit du village se trouvait ici sur le Laubplatz. On n’y faisait pas seulement du commerce, mais, ici, les bergers rassemblaient le bétail des paysans pour le conduire aux pâturages pour l’été ou pour une journée. L’actuelle Büchelberstraße était le chemin par lequel on menait les bêtes aux prés. Jusqu’à aujourd’hui, le nom de certains prés s’est conservé dans la dénomination d’un champ comme p. ex. “ la Roßweid “(pâturage des chevaux).
Chaque année, le troisième dimanche de septembre, la kermesse avait lieu sur cette place pendant plusieurs jours.

31. L’auberge du Laub et le grand pressoir

A l’ouest du Laubplatz, il y avait l’auberge „Zum Laub“ et le grand pressoir. Même loin de Grötzingen, l‘auberge était renommée pour son élégance et les bourgeois de Karlsruhe se sentaient aussi attirés par son beau jardin de châtaigniers. Dans le pressoir d’à côté les paysans devaient faire des corvées pour les margraves et ils étaient aussi obligés de rendre une partie de leur vin dans la Zehntscheuer. Après la régression de la viticulture, les pompiers utilisaient d’abord quelques parties de l’ancien pressoir ; après sa destruction en 1944, ils érigèrent un nouveau bâtiment. En 1973 on détruisit le bâtiment délabré pour agrandir la caserne des pompiers.

32. Les pompiers

Les pompiers de Durlach, établis dès 1846, étaient les premiers pompiers volontaires de l’Allemagne et ils pouvaient prouver leur compétence quelques mois plus tard déjà lors de l’incendie du théâtre de Karlsruhe. A Grötzingen, ce n’était qu’en 1874 que se forma une telle association. Jusqu’à ce moment, la tradition voulait que les habitants , conduits par un maître des pompiers, luttaient contre le feu.
L’actuel bâtiment sur le Laubplatz se trouve à l’endroit de l’ancien pressoir dans lequel on stockait l’outillage jusqu’à sa destruction pendant la guerre. En 1951 on érigea un nouveau bâtiment au même endroit et on l’agrandit en 1975 et en 2010.

33. Les découvertes de la préhistoire

Sur le territoire de Grötzingen, de nombreuses découvertes montrent que la région était déjà habitée dans la préhistoire. Sur le Turmberg, près de la Staigstraße et dans d’autres parties de la commune on a trouvé des objets romains qui datent du 2ième et du 3ième siècle. Mais, probablement, ce n’étaient que les Francs qui s’installèrent définitivement dans le village sur les deux rives de la Pfinz. C’est ce que prouvent les tombeaux qu’on a trouvés près de l’église et ici sur le Laubplatz. La photo du bas montre un tombeau où on a trouvé une épée courte et un poignard .

34. Dans le quartier du bas

Jusqu’en 1974, la rue qui se trouve à la limite ouest du centre du village était nommée d’après le grand pressoir qui se trouvait à côté du Laubplatz. La dénomination actuelle „Im Unterviertel“ (Dans le quartier du bas) se réfère à la répartition du village en quatre quartiers ce qui était d’usage avant l’introduction des noms de rues.
Peu à peu le pressoir était utilsé pour les pompiers. Sur la photo du haut on voit, sur le toit du bâtiment des pompiers, la tour destinée à sécher les tuyaux. Les pompes et d’autres outillages se trouvaient derrière les portes qui mènent vers la rue.

35. En bordure de l‘ancien village

En 1895 le Turnverein Grötzingen (le club de gymnastique de Grötzingen) devint le club Bahnfrei pour les jeunes ouvriers sociaux-démocrates . Ici, dans les Weihergärten, on put, en 1903, acheter un grand terrain pour en faire un stade. A cause du nombre toujours grandissant de membres (400 en 1923) on put même construire sa propre salle avec une grande scène.
Cette salle fut réquisitionnée en 1933 lors de la prohibition du club et, en 1950, vendue à l’entreprise Danker par le TSV (les clubs de gymanstique réunis). Depuis 1988, il y a les bâtiments actuels et le terrain de jeux.

36. Le Turmberg et le blason de Grötzingen

La tour qui se trouve sur le blason de la commune est le symbole du Turmberg qui, autrefois, appartenait à Grötzingen , et du château habité par les seigneurs de Grötzingen. Ce ne fut qu’au début du 16 ième siècle que le Turmberg devint une partie du territoire de Durlach et ainsi „le Turmberg“ de Durlach. Le blason actuel qui était déjà employé au 15 ième siècle et qu’on trouve plus tard sans le côté badois comme symbole de la commune est utilisé comme blason du quartier de Grötzingen depuis qu’il fait partie de la ville de Karlsruhe.
Lors du rattachement administratif en 1974 la ville de Karlsruhe promit , entre autres , de construire une salle de réunions et la salle Emil-Arheit.

37. Le barrage du Hühnerloch

Avant d’être détournée, la Pfinz coulait le long de cette rue et elle y était divisée par le petit barrage du Hühnerloch. La rivière principale coulait vers Durlach pour y assurer la sécurité de la ville et pour faire fonctionner les moulins. Par une “Stellfalle” et un long barrage en pierre (tous les deux bien visibles sur les photos) une partie du Gießbach était conduite vers Blankenloch, suivant ainsi l’ancien tracé de la Pfinz.
Deux passerelles traversaient la rivière: un petit pont en bois juste à côté du barrage, remplacé en 1877 par une passerelle en fer construite par l’entreprise Fiessler (photo du bas), et une autre passerelle à la Edelmänne conduisant au quartier Beun (photo du haut).

38. La vielle école

Au début, il y avait deux petites écoles, mais, en 1827, on construisit d’abord, à côté de l’église, l’école du château (Schlossschule) qui n‘avait alors que deux étages. Mais en raison de l’accroissement continuel de la population on avait vite besoin d’un nouveau bâtiment. Quelques habitants souhaitaient qu’il soit érigé dans la partie nord du village. A l’encoignure de la Niddastraße et de la Schustergasse on érigea un bâtiment à deux étages qu’on nomma „la vielle école” quand l’école dans le quartier de l’église, la “nouvelle école”, avait besoin d’un autre étage.
Le bâtiment fut détruit dans la deuxième guerre mondiale.

39. La mairie

La mairie actuelle de 1668 se trouve sur le socle en pierre du bâtiment précédant de 1583. A l’est on voit encore la porte de la petite salle qui servait plus tard de salle de garde. Les noms des bâtisseurs et les blasons du village, sculptés avec art, se trouvent sur les piliers de la maison à colombage, richement décorée. Autrefois, le grenier servait à stocker les céréales et les herbes qui venaien de l’Allmende (le terrain appartenant à la commune). La position du bâtiment au carrefour de quatre rues, autrefois favorable à la circulation, devint désavantageuse au 20 ième siècle. Ce n’était que dans les années 1970 et grâce à une circulation réduite que le vieux bâtiment a retrouvé toute son importance.